|
twrf neus ciglau |cs156
|
|
Perhaps close to what one would expect: scratchy, thin drones punctuated by the rubbing of friction-filled surfaces, much air and space. It is all that, but also injects a kind of mystery--maybe it's the deep tolling that occasionally rises from the cello or a bit more emotive summoning from Rives. So, familiar yes, but fine integration of sounds and well paced, with verdant hills and valleys as well as the odd cwm. Brian Olewnick (Just Outside) Se a impressão com que fiquei do concerto em que foram gravados estes 34 breves minutos (Música Portuguesa Hoje, CCB, 2008) não foi a melhor, devo dizer que em disco a música até funciona. São dois os planos associados pelos intervenientes (Rhodri Davies, Stéphane Rives, Ernesto Rodrigues, Guilherme Rodrigues e Carlos Santos), em alguns casos simultaneamente: uma gestão pontilhística das texturas e a sustentação de “drones” por várias camadas. Ainda assim, todos estes músicos já nos ofereceram mais gratificantes criações na área do chamado “reducionismo”. A esse respeito, a desilusão que na altura me provocou Davies – talvez “o” mais interessante harpista da música improvisada – confirma-se aqui. Rui Eduardo Paes Szczerze
powiem, z˛e do p?yty przyciałgneł?o mnie nazwisko Rhodriego Daviesa, który
obs?uguje tu harfeł i elektronikeł. Harfa to bardzo ciekawy i jednoczes´nie
bardzo wymagajałcy, trudny instrument o szerokiej palecie dz´wiełkowej.
Davies jest naprawdeł bardzo wybitnym muzykiem. A single 34-minute improvisation with harp, soprano sax, viola, cello, and electronics, none of these instruments being used conventionally or producing instantaly-recorgnizable sounds. Restrained improv, where it is played and left unplayed are equally important, where sounds rarely clash, without actually falling down to complacency. Esthetical rapture. François Couture (Monsieur Délire) Au Música Portuguesa Hoje festival de Lisbonne, fut donnée l’année dernière une trentaine de minutes d’une musique électroacoustique élaborée par Rhodri Davies (harpe, électronique), Carlos Santos (électronique), Stéphane Rives (saxophone soprano), et puis Guilherme et Ernesto Rodrigues (violoncelle et violon). Plus d’une demi-heure, pour être tout à fait juste, d’une rencontre internationale s’entendant sur un amas de lignes de fuite, souterraines ou ascendantes, et de drones assemblés : là, un aigu perce, ailleurs, un autre renonce. L’improvisation s’immisce dans le paysage, attire à elle l’auditeur pour l’avaler ensuite. L’exercice est réussi, et l’épreuve : manifeste. Guillaume Belhomme (Le Son du Grisli) Pierwszy
dysk nagrany przez Ernesto i Guilherme Rodriguesow wespól z walijskim
harfista I "elektronikiem" Rhodrim Daviesem francuskim saksofonista
Stephenem Rivesem oraz portugalskim laptopista Carlosem Santosem, zawiera
jedno nagranie zarejestrowane podczas ubieglorocznego festiwalu "Musica
Portugesa Hoje".
This quintet was captured on tape at 2008 at Lisbon's "Música
Portuguesa Hoje" festival. The instrumentation comprises harp, soprano
sax, viola, cello and electronics, the character of the performance definitely
oriented towards "disquietingly acoustic" regions, all sounds
tactfully positioned in barely ruptured reticence. Com este disco voltamos à “clássica” estética CS, com um registo de improvisação controlada, num constante jogo de energia e contenção. Esta gravação tem o bónus de contar com dois extraordinários convidados internacionais: o inglês Rhodri Davies (na harpa e electrónicas, frequentemente considerado um dos líderes da improvisação “near silence”, ou pelo menos da cena londrina) e o francês Stéphane Rives (saxofone soprano). A estes junta-se a habitual dupla Rodrigues (Ernesto na viola, Guilherme no violoncelo) e ainda Carlos Santos (no laptop, também responsável pela imagem gráfica das capas da editora). Gravado ao vivo no festival “Música Portuguesa Hoje”, que aconteceu em 2008 no CCB, este intervenções instrumentais cautelosas evoluem para ambiências densas, por vezes até pantanosas, outras vezes deixam-se ficar imersas numa camada fina de ruído branco. Entre esta amplitude de atmosferas, o quinteto desenvolve uma cautelosa viagem sónica. Creative Sources vintage. Nuno Catarino (Bodyspace) […] Only on Twrf Neus Ciglau for instance, are the harp’s expected ringing tones heard. On the other CDs, unexpected textures produced by manual string preparations, electronics, an embedded speaker and other techniques associated with a pedal harp, a lever harp or an electric harp predominate. Beaucoup de cordes (Rhodri Davies à la harpe, les frères Rodrigues à l'alto et au violoncelle), un peu d'électronique (Rhodri Davies toujours, accompagné de Carlos Santos) et un peu de saxophone (l'extraordinaire Stéphane Rives au soprano) pour cet album au titre énigmatique publié sur le label portugais Creative Sources il y a deux ans. Sur cette unique piste de 35 minutes, un quintet radical compose et agence des textures, mélange des timbres et explore des territoires sonores vastes et nouveaux. Une musique texturale avant tout, qui se concentre sur le son dans sa dimension collective et interactive, Twrf Neus Ciglau est une pièce aux allures fantomatiques et inquiétantes qui a su abolir tous les repères musicaux tout en proposant une nouvelle approche fraiche et radicale. Une approche envoutante où des nappes se superposent et composent un son vivant, qui se meut lentement mais surement à travers son apparence monolithique. Je n'ai pas présenté les musiciens qui sont tous relativement connus pour leur virtuosité et leur talent dans la composition de textures; ainsi, sur Twrf Neus Ciglau, chacun pose un son qui fait doucement réagir le reste du quintet, et la pièce ne cesse d'évoluer vers de nouveaux espaces composés d'harmoniques, de drones, de bourdons, de nappes, de souffles, de bruits et d'attaques surgissant aussi brusquement qu'elles disparaissent. Bien évidemment, il y a de nombreuses techniques étendues, la musique est réduite à son aspect purement timbrale, mais elle n'est pas non plus figée dans un son collectif immuable et imposant. La musique de ce quintet évolue et bouge énormément tout en sachant prendre le temps nécessaire au déploiement de chaque texture abordée. Les strates se superposent et les textures s'enchainent à travers des transitions infimes et imperceptibles, quand elles ne s'enchainent pas à travers le silence. Silence peu présent en apparence mais qui semble accaparer chaque musicien qui sait s'arrêter dès qu'il le faut, car les textures ne sont jamais surchargées et sont toujours claires malgré le nombre assez important d'instrumentistes. Twrf Neus Ciglau propose des structures axées sur la texture et le timbre, sur un son collectif avant tout mais qui ne noie pas pour autant les individualités dans des masses monolithiques. J'emploie plus volontiers le terme de nappes que de masses d'ailleurs car la composition des timbres est toujours limpide et une place conséquente est accordée au silence. Une œuvre riche qui navigue à travers des espaces sonores profonds et envoutants, comme à travers un long fleuve vert, une pièce qui sait en résumé voyager à travers des espaces expérimentaux et radicaux certes, mais toujours musicaux, car le timbre est réellement considéré comme une caractéristique musicale et artistique, et non comme un espace de refus catégorique de la musicalité. Un voyage extrême et passionnant, recommandé! hjulien (Improv Sphere) A single 34 minute live recording at Musica Portuguesa Hoje Festival in Lisbon, 2008 from this excellent set of expressive and contemplative electroacoustic performers. (Squidco)
|