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Lluvia cs640
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[… Even shorter, and actually involving Mira (i.e. like Setúbal, with which it shares some wave-like predilections...) is then Lluvia, including Emilie Skrijelj (accordion) & Tom Malmendier (percussion) to form a quartet around Rodrigues: I hadn't mentioned Skrijelj previously, but she also has a new duo album, Krci, on Creative Sources. Meanwhile, Malmendier had appeared with the quintet Escargot on the enigmatic Dart Love (discussed here in April 2018, and recalled in March around Dawá...). Lluvia suggests the ocean & static (which might be percussion) to start, but also comes to involve something of a process orientation around accordion ostinato, where intensity does tend to increase with repetition….] Todd McComb's Jazz Thoughts Accordéon, alto, violoncelle et percussions à même le sol pour une improvisation collective climatique, tendue, tournoyante et toute en finesse. Enregistrée lors du Creative Fest XII à O’Culto Da Ajuda à Lisbonne le 19 novembre 2019. On entend l’altiste Ernesto Rodrigues et le violoncelliste Miguel Mira, des « seasoned veterans », dans de très nombreux enregistrements avec un grand nombre d’improvisateurs de toutes provenances et c’est avec plaisir qu’ils partagent cette soirée en compagnie de deux enthousiastes activistes de la « jeune » relève, l’accordéoniste française Émilie Skrijelj et le percussionniste belge Tom Malmendier, formant eux-mêmes le duo Les Marquises. Dans ce duo, Emilie joue aussi platines et électronique. Mais Lluvia nous la fait découvrir à l’accordéon seul. La musique entièrement improvisée, essentiellement organique et basée sur l’écoute mutuelle et l’invention instantanée fédère les deux pôles du tandem Skrijelj – Malmendier et des deux cordistes qui ont une très belle histoire commune. Dois- je ajouter qu’Ernesto Rodrigues documente de nombreux groupes d’improvisations rassemblant six ou sept musiciens jusqu’à des ensembles nettement plus fournis ? Au-delà de la dizaine jusque vingt ou trente improvisateurs et plus dont Miguel Mira et tout cela est documenté sur le label Creative Sources de manière exponentielle. Vu le nombre important d’albums d’Ernesto, on s’y perd un peu. Mais Lluvia est un excellent témoignage de l’extrême convivialité, de l’esprit d’agréation et une volonté intransigeante d’écoute et de coexistence de ces musiciens qui tentent avec plus ou moins de succès de mettre en commun partage, expérience, amour des sonorités et une forme de bon sens autant pragmatique qu’idéaliste. Grâce à ces rencontres fortuites ou suscitées, les improvisateurs doivent se resituer et reconsidérer leurs pratiques, s’ouvrir à d’autres univers et cela leur permet de découvrir d’autres musiciens, d’autres points de vue et des configurations instrumentales inédites. Ces rencontres multiples et tous azimuts nourrissent leur parcours et les artistes en retirent une plus grande assurance scénique et musicale. Il arrive que certaines de ses expériences « hors projet » ou ad-hoc, aquiescées « pour voir », transforment le parcours d’un artiste et lui permet d’évoluer positivement vers d’autres horizons. C’est un des grand bienfaits de la méthode de travail « pragmatique » de l’improvisation libre qu’il faut éviter de théoriser, justifier (et ânonner) en se contentant de s’ouvrir à la vie. Ce quartet évolue avec bonheur dans une forme intrépide, libertaire, en découvrant les formes et les agrégats sonores, torsades de frottements d'archet, halètements des soufflets, cliquètements percussifs... qui surviennent au-delà d’un quelconque plan ou agenda…. On en oublie qui joue quoi car la multiplicité des sonorités qui s’entrecroisent appartiennent à tous et peu importe... quand l’écoute mutuelle est le moteur de l’expérience. Méritoire ! Jean-Michel Van Schouwburg (Orynxx) A live performance at CreativeFest XIII at O'Culto da Ajuda, in Lisbon in 2019 from the quartet of Emilie Skrijelj on accordion, Ernesto Rodrigues on viola, Miguel Mira on cello, and Tom Malmendier on percussion, Lluvia referencing Rain as the quartet quietly builds and releases tension through subtle cues, persistent figures, tonal innuendo and shades. (Squidco) "Lluvia" is also very interesting, since it is recorded in a quartet with three usual suspects plus a phenomenal accordion player, Emilie Skrijelj. The music is very abstract and fascinating, with plenty of hard to identify "fake" or alternative sounds It deserves **** for sure. Unfortunately, the disc lasts 23 minutes only. Maciej Lewenstein |