Into the Wood cs805

 

 

 

 

 

 

 

 

La registrazione rigorosamente live a Lisbona al club Desterro di Lisbona, vede tre coraggiosi improvvisatori all’opera in una situazione cameristica e ricca di energia, derivante dall’intensità del dialogo fra tre strumentisti che hanno fatto dell’estemporaneità della creazione musicale la loro ragione di vita.
Ernesto Rodrigues alla viola e João Madeira al contrabbasso incrociano le corde dei loro strumenti con il clarinetto basso di Bruno Parrinha, in un connubio che si sviluppa in tre episodi, a volte lenti, al volte in grovigli di note e suoni eterodossi che mantengono un loro logica.
È una situazione concentrata, quarantacinque minuti che scorrono lasciando intravedere l’energia che scorre sotto la superfice. Vittorio Loconte (Kathodik)

Recorded live at Desterro, Lisbon in May 2023, is another magisterial example of free minimal music from the Portuguese Masters. The music is very peaceful and tranquil, yet full of expression. The string instruments build a kind of background, on which the bass clarinet of Bruno Parrinha flows. The trio plays a suite in three movements, "I-III". As explained on Bandcamp: "La registrazione rigorosamente live a Lisbona al club Desterro di Lisbona, vede tre coraggiosi improvvisatori all'opera in una situazione cameristica e ricca di energia, derivante dall'intensità del dialogo fra tre strumentisti che hanno fatto dell'estemporaneità della creazione musicale la loro ragione di vita." I personally like the most the opening 19 minutes long "I", with a wonderful syntony and synergy of the string with the delicate lines of the bass clarinet. But the other tracks are also very touching. "II" is the most abstract track of the album.
Finally, "III" lasts 15 minutes and is a little less energetic, but more lyrical, like a free improvised ballad. Maciej Lewenstein

Working together in a variety of setting and ensembles--Variable Geometry Orchestra, Suspensao, groupings with Hernani Faustino & Jose Oliveira, with Michel Stawicki, and with Monsieur Trinite--the core trio of Ernesto Rodrigues on viola, Bruno Parrinha on bass clarinet and Joao Madeira on double bass, is heard in three studio improvisations of dark woods explorations. Squidco

Dans les Bois, Into The Wood, le bois du corps de de la contrebasse de João Madeira et l’alto d’Ernesto Rodrigues et de la nomenclature des clarinettes de Bruno Parrinha, tous les trois membres de cette nombreuse fratrie d’improvisateurs lisboètes dont Ernesto est un instigateur infatigable avec son label Creative Sources. Une musique de chambre raffinée et sauvage qui s’étale en I, II et III sur la durée de leurs improvisations. Sont à l’œuvre écoute mutuelle, suavité et une interaction toute en empathie, un sens de la construction cohérent et subtil dans un entrelac de traits, frottements, battements col legno, souffles discrets, envols et sinuosités. Une action d’un des protagonistes en entraîne une autre dans différents registres : en clair – obscur, crescendo soudain, murmure à peine audible, oscillation frénétique dans les aigus, grondement de la contrebasse, harmoniques, somnambulisme loquace de la clarinette basse, exacerbations, suavités, bruitages, dérapage sifflant, … Une efflorescence spontanée d’options sonores s’éparpillent ou se rejoignent, frisent le silence intégral et renaissent en grinçant, avec becquetées amorties de l’anche donnant naissance à un deuxième mouvement. Dans I, l’auditeur aboutit à quasi 19 minutes aussi bien tassées qu’atmosphériques. On croit connaître les évolutions – (d)ébats des Rodrigues, Oliveira et consorts parmi leur pléthorique production digitale. Mais leur savoir-faire renouvelle l’expérience avec la même passion et un changement de perspectives qui enrichit leur œuvre collective . D’ailleurs, c’est bien l’aspect collectif qui prédomine dans leur musique au plus près de l’éthique assumée des musiques improvisées plutôt que la mise en avant prépondérante des singularités de « solistes ». On ne saurait s’en passer, c’est très souvent l’excellence, la fraîcheur et un réel bonheur d’écoute. Jean-Michel Van Schouwburg (Orynx)